15/09/2014

Le Flash FFAM N°137 vient de paraitre



http://www.moulinsdefrance.org/flash/flash.pdf

Seconde rencontre régionale de l'hydroélectricité en Bourgogne





Journée du 24 octobre 2014

Secteur de Brienon-sur-Armançon (89)



Bourgogne Énergies Renouvelables, avec le soutien de l'ADEME et de la Région de Bourgogne, organise, pour la seconde année consécutive, une rencontre régionale sur l’hydroélectricité.

La journée débutera avec des tables rondes sur les thématiques suivantes :

- Politiques de l’eau et de l’énergie : comment les (ré)concillier.
- Montage d’un projet : réussites et difficultés.

Dans l’après-midi, une visite guidée de la centrale hydroélectrique de Brienon sera proposée aux participants.


Retrouvez ici le programme complet.

Le nombre de places étant limité, cliquez ici pour vous inscrire dès aujourd'hui.


Participation à la journée : 18€ - Réglement à l'inscription

Informations

Tél : 03 80 59 12 80

Lundi : 14h à 17h
Mardi, mercredi, jeudi : 9h30 à 12h30 et 14h à 17h
Vendredi : 9h30 à 12h30

Courriel : visites@ber.asso.fr

Site internet : cliquez ici


Bourgogne Énergies Renouvelables | Espace de Côte-d’Or

Tour Élithis - 1C boulevard de Champagne - 21000 DIJON








20/08/2014

Autre temps, autres mœurs: le rapport de Louis Suquet sur la Seine (1908)


On désigne par « perte » la propension d’un cours d’eau à voir disparaître son lit naturel par infiltration souterraine dans des zones calcaires (karstiques).  Lors des basses eaux (étiage), la rivière peut connaître des assecs complets sur une partie de son linéaire, qui alterne alors des pertes et résurgences.

Ce problème se pose depuis longtemps dans le bassin amont de Seine, en particulier autour de Châtillon-sur-Seine où la rivière, au débit peu soutenu en été, traverse des terrains géologiquement très perméables du Bathonien et de l’Oxfordien. La ville de Châtillon a procédé dès le début du XIXe siècle à une artificialisation du cours de la rivière (création d’un canal de dérivation), pour éviter les problèmes de salubrité liés au défaut d’eau, ainsi que le chômage complet de certaines usines et l’absence de ressource pour l’irrigation. Mais le problème a néanmoins persisté.


Dans un rapport de 1908 (voir lien ci-dessous), Louis Suquet, ingénieur des Ponts et Chaussées, expose à M. le Maire de Châtillon-sur-Seine ses préconisations pour remédier aux pertes de la Seine.


Le document est très intéressant à lire, car il montre comment la création et la gestion des ouvrages hydrauliques concourent à un usage équilibré de l’eau. Sa lecture devrait intéresser les décideurs et techniciens du SICEC, syndicat de rivière désormais en charge du linéaire séquanien. La tendance actuelle à la « renaturation » des cours d’eau part de l’idée qu’on doit rendre aux rivières leur libre-cours. Hélas, les rivières font peu de cas des hommes, et leur libre-cours peut aussi bien signifier des crues en hiver que des sécheresses en été, toutes dommageables aux riverains et à leurs activités.

Comme le réchauffement climatique est par ailleurs appelé à modifier l’hydrologie, le Conseil scientifique de l’Agence de l’eau Seine-Normandie a récemment suggéré de réfléchir à deux fois avant d’effacer les ouvrages. Un conseil de bon sens, que M. Suquet n’aurait pas renié et que ses successeurs devraient méditer…

Référence : M. Suquet (1908), Etude sur les pertes de laSeine en amont de Châtillon-sur-Seine, 7 pages (pdf)

14/07/2014

La Bèze en lutte contre l'effacement de ses ouvrages hydrauliques


L'Agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse (AERMC) est réputée avoir des positions moins intégristes que ses consoeurs de Seine-Normandie et Loire-Bretagne, dont on sait hélas! l'ardeur à encourager et financer les seuls travaux de destruction absurde du patrimoine hydraulique et du potentiel énergétique de nos bassins versants. Mais c'est aussi parce qu'en Bourgogne et sur ce bassin rhodanien, il y a relativement peu de rivières classées en liste 2 de l'article 214-17 C env. Ce classement, rappelons-le, impose la correction des impacts écologiques des seuils et barrages avant 2017 ou 2018. Cette insistance sur les seuils et barrages n'est nullement une obligation européenne: c'est un choix franco-français, tenant à divers facteurs (positions très radicales de la Direction de l'eau au Ministère de l'Ecologie, attitude maximaliste de certains agents ONEMA, ententes cordiales entre certains lobbies pollueurs au sein des Comités de bassin, trop ravis de détourner l'attention sur les seuils pour continuer les pollutions chimiques, etc. Voir notre synthèse complète sur la Cöte d'Or et le rappel de ce qu'exige réellement la DCE 2000).

Un reportage intéressant de France 3 nous enseigne néanmoins que lorsqu'une rivière du bassin RMC est classée en L2, comme c'est le cas de la Bèze, les pratiques sont les mêmes qu'en Seine-Normandie ou en Loire-Bretagne : une forte pression pour la suppression des barrages par les syndicats et les agences. Le Syndicat Intercommunal du Bassin de la Bèze et de l'Albane a ainsi mandaté un bureau d'études pour analyser le cas de la poudrerie de Vonges et, comme c'est le cas sur toutes les autres rivières classées L2, la solution la plus destructive est celle retenue. Mais ce n'est du tout du goût des riverains.

Des propriétaires ayant des centrales hydro-électriques ou des projets de centrale sur la Bèze nous avaient déjà avertis qu'ils ont rencontré un discours assez radical de la part de la DDT et  de l'ONEMA, avec l'imposition de passes à poissions de plusieurs centaines de milliers d'euros, décourageant toute activité énergétique et dépassant évidemment la solvabilité des maîtres d'ouvrage. Ce chantage financier a pour seul but de contraindre les propriétaires à accepter la destruction. Il décourage totalement ceux qui ont envie de reprendre une activité de production électrique dans le cadre de la transition énergétique.

La Coordination Hydro 21, rassemblant les associations de défense du patrimoine et de l'énergie hydrauliques (APGBCO, ARPOHC, Hydrauxois), a rencontré le cabinet du préfet de Côte d'Or à la fin de l'année 2013 pour demander de toute urgence une concertation sur cette politique désastreuse, qui rencontre une hostilité croissante sur les rivières et les biefs. Malgré la promesse que le directeur territorial nous rencontrerait rapidement, on attend toujours. Faut-il en venir au contentieux, voire au conflit, pour être entendu ? Ce serait dommage.

13/06/2014

visite du chantier d'une centrale hydroélectrique à CHAMPDÔTRE le vendredi 27 juin

Une visite du chantier de la centrale hydroélectrique de CHAMPDÔTRE est organisée  le vendredi 27 juin prochain à partir de 14h  par l'ADEME . Il s'agit d'un projet de vis hydrodynamique d'une puissance nette de 55 kW pour 45 kW électrique.Cette visite permettra de voir les premiers travaux de génie civil réalisés sachant que la vis devrait être posée courant septembre.
Cette visite concerne plus particulièrement les porteurs de projets. 



Le réseau des Espaces INFO ENERGIE en Bourgogne animent des visites d'habitats économe en énergie et équipés en énergies renouvelables dont voici le programme du 1er semestre 2014 http://www.bourgogne.ademe.fr/sites/default/files/files/Notre%20Offre/Eco%20citoyens/Visites_IE_2014_S1.pdf

22/03/2014

Pétition Pourquoi amender la Loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques (LEMA) ?

Bonjour à toutes et à tous,
La loi française sur l’eau et les milieux aquatiques (LEMA), promulguée en 2006, comporte le principe de continuité écologique, défini comme la libre circulation des espèces et des sédiments sur les cours d’eau. Le Conseil d’Etat, lui-même, affirme que cette exigence ne figure pas dans la DCE, la directive cadre européenne sur l’eau. De ce fait, l’application stricte de la LEMA a des conséquences socio-économiques catastrophiques : suppression de la plupart des usages existants sur les cours d’eau et impossibilité de développer leurs formidables potentialités dans la transition énergétique et le tourisme. De plus, la continuité écologique n’a aucun impact sur l’inacceptable qualité chimique des eaux de surface, principale menace pour la santé des êtres humains et des poissons. Les arguments exposés dans le texte joint dressent un constat irréfutable de l’iniquité de la loi qui profite exclusivement aux espèces vivant dans l’eau hors des périodes d’étiage et impacte très gravement l’ensemble des activités humaines. Ils démontrent que le retour aux cours d’eau naturels est une ineptie et une erreur grossière et qu’au contraire, les cours d’eau aujourd’hui nécessitent d’être mieux protégés, aménagés et maitrisés. Pour quelques associations écologiques qui fantasment sur le retour à l’état naturel des cours d’eau tel qu’il pouvait prétendument l’être au XVIIIe siècle et qui font pression sur les pouvoirs publics pour une application stricte de la loi, pouvons-nous accepter l’anéantissement de toute l’économie existante et potentielle liée aux cours d’eau ? LA REPONSE EST NON. Il existe des solutions plus respectueuses de l’intérêt général conciliant tous les aspects économiques et les emplois qu’ils génèrent avec la bonne santé des poissons sédentaires et migrateurs. Des pays européens ayant les mêmes objectifs que la France les mettent en œuvre. C’est la raison pour laquelle nous demandons l’amendement de la LEMA afin de faire de la lutte contre la pollution chimique une priorité absolue et de préserver l’équilibre des usages actuels et à venir avec les objectifs environnementaux. Vous qui êtes déjà engagés dans des procédures judiciaires, vous acteurs et usagers de l’eau, associations de sports et de loisirs aquatiques, syndicats de rivière, syndicats d’AEP, professionnels du tourisme fluvial, agences et offices de tourisme, collectivités territoriales, industriels, producteurs d’énergie renouvelable, irrigants, transporteurs, particuliers attachés au patrimoine, partisans d’une écologie raisonnée et humaniste, unissons-nous pour faire entendre nos voix. Participons à la pétition organisée sur le site afin d’obtenir l’amendement de la LEMA. Le nombre de signatures récoltées déterminera notre représentativité et notre force pour mener le combat jusqu’au Parlement.


Ne doutant pas que vous partagez notre analyse et notre indignation sur l’iniquité de la loi en vigueur, nous vous remercions de votre soutien.