Bonjour à toutes
et à tous,
La loi française
sur l’eau et les milieux aquatiques (LEMA), promulguée en 2006, comporte le
principe de continuité écologique, défini comme la libre circulation des espèces
et des sédiments sur les cours d’eau. Le Conseil d’Etat, lui-même, affirme que
cette exigence ne figure pas dans la DCE, la directive cadre européenne sur
l’eau. De ce fait, l’application stricte de la LEMA a des conséquences
socio-économiques catastrophiques : suppression de la plupart des usages
existants sur les cours d’eau et impossibilité de développer leurs formidables
potentialités dans la transition énergétique et le tourisme. De plus, la
continuité écologique n’a aucun impact sur l’inacceptable qualité chimique des
eaux de surface, principale menace pour la santé des êtres humains et des
poissons. Les arguments exposés dans le texte joint dressent un constat
irréfutable de l’iniquité de la loi qui profite exclusivement aux espèces vivant
dans l’eau hors des périodes d’étiage et impacte très gravement l’ensemble des
activités humaines. Ils démontrent que le retour aux cours d’eau naturels est
une ineptie et une erreur grossière et qu’au contraire, les cours d’eau
aujourd’hui nécessitent d’être mieux protégés, aménagés et maitrisés. Pour
quelques associations écologiques qui fantasment sur le retour à l’état naturel
des cours d’eau tel qu’il pouvait prétendument l’être au XVIIIe siècle et qui
font pression sur les pouvoirs publics pour une application stricte de la loi,
pouvons-nous accepter l’anéantissement de toute l’économie existante et
potentielle liée aux cours d’eau ? LA REPONSE EST NON. Il existe des solutions
plus respectueuses de l’intérêt général conciliant tous les aspects économiques
et les emplois qu’ils génèrent avec la bonne santé des poissons sédentaires et
migrateurs. Des pays européens ayant les mêmes objectifs que la France les
mettent en œuvre. C’est la raison pour laquelle nous demandons l’amendement de
la LEMA afin de faire de la lutte contre la pollution chimique une priorité
absolue et de préserver l’équilibre des usages actuels et à venir avec les
objectifs environnementaux. Vous qui êtes déjà engagés dans des procédures
judiciaires, vous acteurs et usagers de l’eau, associations de sports et de
loisirs aquatiques, syndicats de rivière, syndicats d’AEP, professionnels du
tourisme fluvial, agences et offices de tourisme, collectivités territoriales,
industriels, producteurs d’énergie renouvelable, irrigants, transporteurs,
particuliers attachés au patrimoine, partisans d’une écologie raisonnée et
humaniste, unissons-nous pour faire entendre nos voix. Participons à la pétition
organisée sur le site afin d’obtenir l’amendement de la LEMA. Le
nombre de signatures récoltées déterminera notre représentativité et notre force
pour mener le combat jusqu’au Parlement.
Ne doutant pas
que vous partagez notre analyse et notre indignation sur l’iniquité de la loi en
vigueur, nous vous remercions de votre soutien.
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